Pionnier de la production avicole à Maurice, Avipro est connu pour ses activités d’élevage et de production de poulets, regroupées respectivement sous ses entités Farming et Processing.
Les activités du département breeding demandent dextérité et endurance, lesquelles ont été longtemps confiées à des hommes. Chez Avipro, c’est connu : on aime le progrès ! Depuis quelques années, plusieurs femmes ont rejoint les fermes et ont apporté leur sensibilité à cet univers jusqu’alors très masculin ! Ainsi, les femmes, comme les hommes interviennent dans les opérations techniques d'alimentation et de surveillance des volailles, et dans l'entretien des installations.
« Nous avons aujourd’hui un effectif d’une centaine de personnes qui évoluent dans le département d’élevage et de production d’Avipro dont une vingtaine de femmes. Très bien intégrées, elles sont une valeur ajoutée dans ce secteur. Au début, l’adaptation n’a pas été facile étant donné que nous n’avions pas les infrastructures pour les accueillir type toilettes, salles de douches etc. Il a fallu s’adapter et aussi faire évoluer les mentalités pour que hommes et femmes travaillent en harmonie. Et ça marche ! » affirme Benito Coureur Breeding Manager.
SOUTENIR LES FEMMES EN AVICULTURE
Concernés par les défis que peuvent rencontrer les femmes dans le domaine avicole, la direction d’Avipro a décidé de mettre en place « des focus group », une initiative qui permet aux femmes du breeding d’avoir un moment de partage, d’échanger et d’exprimer les difficultés qu’elles peuvent rencontrer sur le terrain. « Cette démarche a été très bien accueillie par les femmes du breeding. Elles aiment leur travail et souhaitent continuer à bien le faire. Certaines d’entre elles espèrent même pouvoir évoluer et assumer de grandes responsabilités, donc c’est très positif. Fait intéressant : ces Focus Group ne sont pas réservés qu’aux femmes : les hommes aussi sont présents. Leur point de vue permet d’améliorer ‘ce vivre ensemble’ » détaille Gina Casset, Conseillère Sociale et Familiale.
Et Benito Coureur d’ajouter : « Nous prenons à cœur ce que les femmes ont à nous dire pendant ces ateliers. Leurs remarques pertinentes permettront d’améliorer leurs conditions : mises en place de poubelles sanitaires, plus de transport pour l’accès au travail etc. Nous prenons en compte aussi leurs émotions : Par exemple quand les oiseaux vont à l’abattoir, certaines ont le cœur brisé. C’est un élément que nous ne voulons pas ignorer et nous souhaitons les accompagner au mieux ».